Joggeuse disparue : le dispositif de recherches renforcé

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Les recherches qui se sont poursuivies dans la nuit de mercredi à jeudi pour retrouver Patricia Bouchon, la joggeuse probablement victime d'un acte criminel en Haute-Garonne, sont restées vaines et le dispositif va encore monter en puissance jeudi. "On n'a rien trouvé, on va mettre plus de monde", a dit un responsable de la gendarmerie. Ce sont à présent environ 300 gendarmes qui passent au peigne fin un périmètre encore élargi autour de Bouloc par rapport aux jours précédents. Dernier élément en date : une voiture grise a été saisie dans le village. Les enquêteurs s'intéressent de très près à ses pneus.

En attendant, les gendarmes sont restés à pied d'œuvre au cours de la nuit, même s'ils ont temporairement allégé le dispositif. Leur travail est resté vain, a dit ce responsable. Patricia Bouchon, une mère de famille de 49 ans, secrétaire dans un cabinet d'avocats, n'a plus donné de nouvelles depuis lundi vers 04H30. Ce matin-là, comme tous les autres jours, cette femme sportive d'un mètre 60 et 50 kilos a quitté la maison familiale un peu en dehors de Bouloc, au nord de Toulouse, pour aller courir sur les routes départementales en rase campagne alors qu'il faisait encore nuit. Vers 5H30, ne la voyant pas revenir, son mari a prévenu les gendarmes.

L'hypothèse criminelle est désormais privilégiée, après la découverte d'une tache de sang, d'une boucle d'oreille et d'un chouchou formellement identifiés comme ayant appartenu à Patricia Bouchon, dans un chemin à plusieurs centaines de mètres de son domicile. En même temps que les recherches sur le terrain va se poursuivre l'enquête criminelle. Les résultats des traces de sang retrouvées sur le chemin sont espérés pour ce jeudi. Ils devraient dire si ce sang est celui de Patricia Bouchon. Les investigations vont aussi continuer pour retrouver celui que le procureur de Toulouse, Michel Valet, a appelé "l'auteur de ce qu'on suppose être une agression très grave".

Les enquêteurs ont ainsi commencé à s'intéresser aux personnes ayant éventuellement des antécédents défavorables dans les parages, a dit le procureur. Les gendarmes exploitent tous les moyens à leur disposition: collecte de renseignements, recoupements, auditions de témoins et "débroussaillage" de la multitude d'informations qui arrivent spontanément à la gendarmerie. Ils comptent entendre les uns après les autres tous les habitants de la zone cruciale.

source RTL

[fougere]

Holala trop fréquent ce scénario, quel drame !!!