Règlement de comptes décoiffant chez Dessange

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C'est un peu l'affaire Bettencourt transposée chez les coiffeurs. Jacques Dessange n'est plus le patron des salons de coiffure qui portent son nom. A 86 ans, il affirme avoir été victime d'un règlement de compte familial. Dans "Le Complot", un recueil de 48 pages publié sur Internet, il explique comment il se serait fait "virer" de son entreprise par son fils Benjamin, président du directoire de Dessange International.

"Le Complot" : un opuscule de 48 pages explosif, accusatoire, impitoyable

Jacques Dessange y explique pourquoi il a décidé aujourd'hui de sortir les ciseaux contre son fils Benjamin.

Jacques Dessange se serait fait éjecter de la tête du groupe par son fils et ses associés en 2008, faute d'avoir lu assidûment les contrats qu'on lui présentait. Suivra une déchirure et des mois de dépression.

"J'ai été l'enjeu d'un complot ourdi par Benjamin pour faire main basse sur tout ce que je possèdais et m'humilier" écrit le plus célèbre des coiffeurs français.

"Mon fils n'a eu de cesse de me gruger dans l'hypocrisie la plus totale", poursuit Jacques Dessange.

Jacques Dessange s'interroge sur la gestion même du groupe : 12.800 employés et des enjeux financiers considérables.

Son avocate a confirmé à RTL qu'une plainte au pénal est en préparation, et pourrait être déposée pour "abus de confiance aggravé".

Pas de réaction ce mardi matin chez Benjamin Dessange que RTL a contacté.

RTL

[isis]