Isabelle Adjani se confie sur son enfance difficile
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Isabelle Adjani se confie sur son enfance difficile
Au casting de Aïcha 2, un job à tout prix, qui raconte comment une jeune fille originaire de la banlieue parisienne se bat pour décrocher le boulot qui va changer sa vie, Isabelle Adjani et la réalisatrice Yamina Benguigui se sont confiées au magazine Gala sur leur enfance, pas toujours facile.
Comme le personnage de Aïcha, elles sont toutes deux d’origine algérienne. Isabelle Adjani, dont le papa est algérien et la maman allemande, a avoué s’être déjà beaucoup retrouvée dans Mémoire d’Immigrés, tourné en 1997 par Yamina Benguigui, et se souvient de son enfance à Gennevilliers. « On habitait une HLM, il n'y avait pas de rideaux aux fenêtres, mais des bâches bleues, froides... Je voulais m'évader de cette condition qui isolait, condamnait. Ce qui m'a sauvée, c'est de pouvoir m'exprimer. »
L’actrice est aussi revenue sur l’éducation très stricte que son père lui a donnée, sa « sévérité dominatrice », et qui lui interdisait tout ou presque. « Moi, j'étais punie pour tout et de tout. Ce qui m'a conduite très tôt à un certain mysticisme d'ailleurs, pour pouvoir supporter ce que je subissais - que ce soient des corrections corporelles ou morales. » Une enfance qui laisse des traces indélébiles et dont on ne sort pas indemne. « Je me suis tenue en vie, droite, en me dépassant. A l'inverse, mon frère, lui, en a porté les stigmates jusqu'à sa mort récente. Les filles ont une capacité de résilience inouïe, mais un garçon peut être brisé. Il l'a été. J'ai assisté à ça en tant qu'aînée, impuissante. On a eu des enfances violentes. »
source:planet femmes
Comme le personnage de Aïcha, elles sont toutes deux d’origine algérienne. Isabelle Adjani, dont le papa est algérien et la maman allemande, a avoué s’être déjà beaucoup retrouvée dans Mémoire d’Immigrés, tourné en 1997 par Yamina Benguigui, et se souvient de son enfance à Gennevilliers. « On habitait une HLM, il n'y avait pas de rideaux aux fenêtres, mais des bâches bleues, froides... Je voulais m'évader de cette condition qui isolait, condamnait. Ce qui m'a sauvée, c'est de pouvoir m'exprimer. »
L’actrice est aussi revenue sur l’éducation très stricte que son père lui a donnée, sa « sévérité dominatrice », et qui lui interdisait tout ou presque. « Moi, j'étais punie pour tout et de tout. Ce qui m'a conduite très tôt à un certain mysticisme d'ailleurs, pour pouvoir supporter ce que je subissais - que ce soient des corrections corporelles ou morales. » Une enfance qui laisse des traces indélébiles et dont on ne sort pas indemne. « Je me suis tenue en vie, droite, en me dépassant. A l'inverse, mon frère, lui, en a porté les stigmates jusqu'à sa mort récente. Les filles ont une capacité de résilience inouïe, mais un garçon peut être brisé. Il l'a été. J'ai assisté à ça en tant qu'aînée, impuissante. On a eu des enfances violentes. »
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