Ethylotests anti-démarrage

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Ils ont fait leurs preuves ces dernières années à l'étranger, et entrent progressivement en vigueur en France, il s'agit des éthylotests anti-démarrage (EAD), dont le premier décret d'application est paru mercredi 7 septembre au Journal officiel. Ils permettent de lutter contre la récidive des personnes ayant commis un délit de conduite en état d'ivresse. Le fonctionnement de ce dispositif est simple : il impose aux auteurs de délits de conduite en état d'ivresse de souffler dans un éthylotest couplé au démarreur. Il n'autorise le démarrage d'un véhicule que si le taux d'alcool mesuré est inférieur ou égal au taux d'alcoolémie légal. Un système de "retest" obligera le conducteur à souffler à intervalles réguliers ou aléatoires au cours du trajet, par exemple toutes les 15 à 45 minutes. Déjà mis en place dans plusieurs pays tels que les Etats-Unis, le Canada, l'Australie ou la Suède, le dispositif semble efficace. Selon le secrétaire du Conseil médical pour la prévention routière "des recherches aux États-Unis ont montré une diminution de 40 à 95% du taux de récidive d'alcoolisation au volant durant la période d'installation du EAD". Mais tout cela à un coût, il faut compter 1 000 euros pour l'installation du dispositif, entièrement à la charge de l'automobiliste. La loi prévoit également une amende de 1 500 euros pour les conducteurs qui se risqueraient à contourner le dispositif.

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